Brucella

Les bactéries du genre Brucella sont de particulièrement petits coccobacilles à Gram négatif de 0,5-0,7 × 0,6-1,5 µm. La bactérie est immobile, non encapsulée, non sporulée et aérobie stricte.



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Définitions :

  • Agent de la mélitococcie, découvert par David Bruce en 1886. Coccobacille immobile Gram- poussant lentement sur milieux usuels. Parasite strict de l'homme ou de l'animal. (source : medinfectieux)

Les bactéries du genre Brucella sont de particulièrement petits coccobacilles à Gram négatif de 0, 5-0, 7 × 0, 6-1, 5 µm (7, 5 µm pour un globule rouge). La bactérie est immobile, non encapsulée, non sporulée et aérobie stricte. Il en existe plusieurs espèces dont quatre sont pathogènes pour l'Homme : B. melitensis, B. abortus bovis, B. suis et B. canis qui sont classées dans le groupe 3 de l'arrêté du 18 juillet 1994 (agents pathogènes pour l'homme pour lesquels existe une prophylaxie). Elles génèrent une brucellose, maladie animale et humaine.

Étymologie

Ce genre est dédié au médecin britannique David Bruce (1855-1931) qui le premier identifia cette bactérie.

Survie hors de l'hôte

La bactérie Brucella est sensible à la chaleur ainsi qu'à l'action des rayons ultraviolets mais elle est particulièrement résistante dans le milieu extérieur :

Pathogénie

Le mécanisme du pouvoir pathogène de Brucella reste toujours mal connu. On sait que la bactérie est phagocytée par les macrophages et se développe dans le phagosome en inhibant la fusion lysosome/phagosome. La bactérie peut ainsi échapper au dispositif immunitaire et entretenir la chronicité de la maladie. Qui plus est , la bactérie synthétise des protéines dites «de choc septique» responsables de la phase aigüe de la maladie.

Chez l'animal, l'ensemble des brucella montrent une pathogénicité spécifique pour les femelles en gestation mais le germe reste fréquemment latent et est hébergé par des porteurs asymptomatiques.

Chez l'homme, brucella melitensis autant que brucella abortus provoque une infection généralisée avec état septicémique ; des localisations viscérales ou ostéo-articulaires subséquentes sont envisageables. La maladie passe le plus souvent par une phase aiguë pendant laquelle les germes sont décelables dans le sang en particulier pour Br. melitensis ; elle a cependant une forte tendance à passer à la chronicité, les bactéries se logeant dans le dispositif réticulo-endothélial (S. R. E. ) (foie, rate, mœlle osseuse, ganglions) où leur position intracellulaire dans les GB les met assez à l'abri des défenses naturelles ou artificielles.

Épidémiologie

Très rarement transmise de manière interhumaine, le réservoir étant principalement animal. Les germes d'origine animale peuvent infecter l'homme : la brucellose est par conséquent une zoonose. La maladie est transmise par différentes espèces de bactéries, selon les familles animales :

Antigènes

Toutes les Brucella possèdent des facteurs antigéniques communs, mais la fraction M. prédomine chez Br. melitensis tandis que la fraction A. est plus importante chez Br. abortus. Il est par conséquent envisageable d'obtenir des sérums agglutinants monospécifiques.

Diagnostic

1. L'hémoculture n'a d'intérêt que durant la phase aiguë de la maladie. Elle est plus régulièrement positive avec Br. melitensis qu'avec Br. abortus. Les cultures doivent être observées durant un temps prolongé, le démarrage de la croissance étant fréquemment tardif à la primo-culture.

2. La culture du produit de la ponction médullaire peut donner des résultats positifs.

3. Le sérodiagnostic peut se faire par agglutination (réaction de Wright), la plus employée en médecine humaine, ou par déviation du complément ou encore par immunofluorescence indirecte.

Il existe une réaction croisée légère avec la tularémie et particulièrement forte avec yersinia enterocolitica du type 9 : ceci peut compliquer l'interprétation des cas à symptomatologie atypique.

4. L'intradermoréaction ne peut pas être faite avant de pratiquer un sérodiagnostic, car elle est susceptible de le rendre faussement positif.

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