Albert Calmette

Albert Calmette est un médecin et bactériologiste français, né le 12 juillet 1863 à Nice et mort le 19 octobre 1933 à Paris.



Catégories :

Médecin français - Médecin du XXe siècle - Tuberculose - Infection bactérienne - Bactériologie - Institut Pasteur - Membre de l'Académie des sciences (France) - Membre de l'Académie de Médecine - Naissance en 1861 - Naissance à Nice - Décès en 1933

Recherche sur Google Images :


Source image : fr.topic-topos.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Albert Calmette a fondé l'Institut Pasteur de Saïgon mais aussi l'Institut Pasteur de ... Albert Calmette est né le 12 juillet 1863 à Nice.... Il réussit à préparer des quantités suffisantes de vaccins contre la variole et contre la... (source : medarus)
  • Calmette, Albert 1863-1933, médecin et bactériologiste français, co-inventeur du vaccin contre la tuberculose connu sous le nom de BCG.... De retour en France en 1895, il fonde, à la demande de Louis Pasteur et Émile Roux, ... Albert Calmette est l'auteur de nombreuses publications dans les domaines de l'immunité, ... (source : fr.encarta.msn)
  • Albert Calmette est mort à Paris le 29 octobre 1933, à l'âge de 70 ans. photo œuvre d'art : François Crignon photo Albert Calmette : Institut Pasteur... (source : blancmesnil)
Albert Calmette

Albert Calmette est un médecin et bactériologiste français, né le 12 juillet 1863 à Nice (Alpes-Maritimes) et mort le 19 octobre 1933 à Paris. Sa renommée tient à la mise au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin, de la vaccination contre la tuberculose grâce au BCG.

Biographie

Il fait ses études dans différents lycées à Clermont-Ferrand, au Lycée Saint-Charles à Saint Brieuc ainsi qu'à Brest, ainsi qu'au lycée Saint-Louis à Paris. De 1881 à 1883, il est élève de l'École de médecine navale de Bres, où il suit l'enseignement d'Armand Corre. En 1883, il commence à exercer dans le corps de médecins de marine à Hong-Kong, où il étudie la malaria, sujet de sa thèse de doctorat qu'il soutient en 1886. Il est ensuite envoyé à Saint-Pierre-et-Miquelon, puis il exerce en Afrique occidentale, au Gabon et au Congo, où il continue d'étudier non seulement la malaria mais également la maladie du sommeil et la pellagre.

En 1890, il suit un stage de bactériologie dans le laboratoire du docteur Émile Roux à Paris. Associé aux recherches de Louis Pasteur, il est chargé par ce dernier de fonder l'Institut Pasteur de Saïgon où il organise la production de vaccins contre la rage. Il se consacre à la toxicologie, qui vient de naître, en liaison étroite avec l'immunologie, et il étudie le venin des serpents et des abeilles, les poisons issus des plantes et le curare. Il organise aussi la production de vaccins contre la variole et la rage, et mène des recherches sur le choléra et sur la fermentation de l'opium et du riz.

En 1894, il revient en France et met au point les premiers antivenins contre les morsures de serpent en utilisant des sérums de chevaux vaccinés et immunisés (le sérum de Calmette). Ces travaux sont repris plus tard à l'Instituto Butantan de São Paulo par le médecin brésilien Vital Brezil qui met au point plusieurs autres antivenins contre les serpents, les scorpions et les araignées. Calmette participe aussi à la mise au point du premier sérum immunisateur contre la peste bubonique (la peste noire), en collaboration avec Alexandre Yersin (1863-1943), qui avait découvert son agent pathogène, Yersinia pestis, et il se rend au Portugal pour étudier une épidémie à Porto et aider à la combattre.

À partir de 1895, il poursuit d'autres recherches à l'Institut Pasteur de Lille, dont Roux lui avait confié la direction qu'il assumera pendant 25 ans. En 1901, il y fonde le premier dispensaire antituberculeux qui porte actuellement son nom. En 1904, il fonde la Ligue du Nord contre la Tuberculose, qui existe toujours. En 1909, il participe à la fondation de l'antenne d'Alger.

Au cours de la première Guerre mondiale, il est appelé adjoint du directeur du service de santé de la 1re région militaire à Lille, mais ne peut rejoindre la ville occupée par les troupes allemandes. Il organise les hôpitaux militaires auxiliaires.

En 1917, il est appelé directeur adjoint de l'Institut Pasteur de Paris. Il est élu à l'Académie de médecine en 1919 et de l'Académie des sciences en 1927.

Recherches sur la tuberculose

Plaque commémorative
sur la maison d'Albert Calmette
à Jouy-en-Josas.

Le principal travail scientifique de Calmette, celui qui devait lui apporter une gloire mondiale et attacher son nom à l'histoire de la médecine, fut la mise au point d'un vaccin contre la tuberculose qui, à cette époque, faisait des ravages. En 1882, le microbiologiste allemand Robert Koch avait découvert que l'agent pathogène de cette maladie était le Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch) , découverte qui avait intéressé Pasteur.

En 1906, Camille Guérin, vétérinaire et immunologiste, avait établi que l'immunité contre la tuberculose était liée à des bacilles tuberculeux vivant dans le sang. En utilisant la méthode pastorienne, Calmette voulut savoir si cette immunité se développerait comme réponse à l'injection, chez les animaux, de bacilles bovins atténués. Cette préparation reçut le nom de ses deux découvreurs (Bacillum Calmette-Guérin, ou en abrégé BCG). L'atténuation était obtenue en cultivant les bacilles dans un substrat contenant de la bile, selon une idée émise par un chercheur norvégien, Kristian Feyer Andvord (1855-1934).

De 1908 à 1921, Guérin et Calmette s'efforcèrent de produire des souches de bacilles de moins en moins virulentes, grâce à des transferts dans des cultures successives. Enfin, en 1921, ils utilisèrent le BCG avec succès sur des nouveau-nés à l'hôpital de la Charité de Paris.

Le programme de vaccination sembla cependant connaître un sérieux revers lorsque, en 1930, 72 enfants vaccinés contractèrent la tuberculose, à Lübeck. Mais l'enquête prouva que l'Institut Pasteur avait apporté des souches saines et que c'étaient les médecins de Lübeck qui avaient été coupables de négligences scandaleuses; ils furent d'ailleurs condamnés à de la prison ferme alors que l'Institut Pasteur était mis hors de cause. La vaccination massive des enfants fut réintroduite dans énormément de pays après 1932 avec des techniques de production plus sûres. Calmette n'en avait pas moins été profondément atteint et il mourut un an plus tard à Paris.

Il était le frère cadet de Gaston Calmette (1858-1914), rédacteur en chef du Figaro de 1903 à 1914, qui fut assassiné en 1914 par Henriette Caillaux, l'épouse du ministre des Finances socialiste Joseph Caillaux.


Biographie


Sources

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Calmette.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 20/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu