Robert Koch

Robert Koch est un médecin allemand, né le 11 décembre 1843 à Clausthal, mort le 27 mai 1910 à Baden-Baden. Il est célèbre pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : «bacille de Koch».



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Robert Koch
Portrait de Robert Koch (1843-1910).
Portrait de Robert Koch (1843-1910).

Naissance 11 décembre 1843
Clausthal, Allemagne
Décès 27 mai 1910 (à 67 ans)
Baden-Baden, Allemagne
Nationalité Allemagne Allemagne
Profession (s) Médecin, Bactériologiste
Distinctions membre étranger de la Royal Society, Prix Nobel de médecine et de physiologie

Robert Koch est un médecin allemand, né le 11 décembre 1843 à Clausthal, mort le 27 mai 1910 à Baden-Baden. Il est célèbre pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : «bacille de Koch». Il fait partie des fondateurs de la bactériologie.

Biographie

Il fait ses études de sciences naturelles puis de médecine à Göttingen. Il a pour enseignant Jacob Henle, défenseur depuis 1840 de la théorie microbienne des maladies contagieuses. Il devient médecin adjoint de l'hôpital de Hambourg.

Il possède une ouverture d'esprit assez importante dans la mesure où il s'intéresse aussi à l'archéologie, à l'anthropologie ainsi qu'à la parasitologie.

Il est le premier en 1876 à réussir la culture du bacille du charbon découvert en 1850 par les français Rayer et Davaine. Il développe à cette occasion plusieurs techniques nouvelles de coloration, de mise en culture et d'identification des germes.

En 1880, il prend la tête du laboratoire de bactériologie de Berlin.

En 1882, Il isole le bacille de la tuberculose en mettant au point une méthode de culture in vitro et en reproduisant la maladie chez les animaux avec la souche cultivée, prouvant que le germe est bien responsable de la maladie et invalidant la théorie cellulaire de Virchow. Ce germe lui doit son nom, bacille de Koch. Son nom scientifique est Mycobacterium tuberculosis. Cette découverte entraîne l'utilisation des mesures d'hygiène pour lutter contre la transmission de la maladie. Koch découvre aussi la tuberculine, extrait du bacille, et son rôle pour le diagnostic de la maladie. Il en fait, à tort, un principe du traitement de la tuberculose.

En 1883, au cours d'une expédition en Égypte, il isole l'agent microbien du choléra (Vibrio choleræ) avec l'aide de Gaffky et de Bernhard Fischer. (En réalité, il refaisait une découverte déjà publiée par Filippo Pacini en 1854. ) Il prouve, peu après, le rôle de l'eau dans la transmission de la maladie, rôle déjà mis en évidence en 1855 par John Snow.

Il s'intéressera essentiellement à la maladie du charbon (mouton) à la peste bovine et équine aux intoxications par le plomb. Ainsi qu'au paludisme, à la piroplasmose ainsi qu'à la maladie du sommeil.

Robert Koch reçoit le Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1905 pour ses travaux sur la tuberculose. Il devient membre étranger de la Royal Society le 4 mars 1897.

Fatigué de tous ses travaux, il meurt le 27 mai 1910 d'une crise cardiaque.

Postulats de Koch

Il a ainsi formulé les postulats de Koch (qui, en fait, sont plutôt les postulats de Henle[1])  :

  1. Le microorganisme doit être présent dans l'ensemble des animaux malades et absent des animaux sains.
  2. Le microorganisme doit être cultivé en culture pure hors des animaux malades.
  3. Un animal sain inoculé avec cette culture pure doit développer la maladie avec tous ses symptômes.
  4. Le microorganisme isolé de cet animal doit être semblable à celui auparavant isolé.

Restrictions aux postulats de Koch :

  1. Plusieurs microorganismes peuvent causer une même maladie.
  2. Certains microorganismes pathogène ne sont pas cultivables.
  3. Un microorganisme peut causer plusieurs maladies.
  4. Un microorganisme peut se trouver sur un porteur sain.

Notes et références

  1. «Jacob Henle. Well-known teacher of Koch and progenitor of his Postulates.» (William C. Campbell, Ph. D., Hall of Sciences (Biol. /RISE), Drew University, Madison, NJ 07940, Germ Theory Calendar, en ligne, qui renvoie à Garrison, F. H., History of Medicine, 4e éd., W. B. Saunders Co., Philadelphia, 1929 ainsi qu'à Norman, J. M. (dir), Morton's Medical Bibliography, 5e éd., Scholar Press, Aldershot, 1991, p. 1243.

Référence

Voir aussi

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