Mollicutes

Le terme «mycoplasmes» est le terme courant pour désigner la classe des Mollicutes, étymologiquement «organismes à peau molle».



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Mollicutes - Firmicutes - Bactérie (nom vernaculaire) - Bactérie - Bactériologie

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  • Les mollicutes sont des bactéries qui ont subi une évolution régressive... Le genre Entomoplasma accueille 5 espèces du genre Mycoplasma et le genre... (source : bacterio.cict)
  • La classe des mollicutes comprend 6 genres, définis selon critères... Ce résultat prouve que PPAV appartient à l'espèce M. iowæ, ... de tailles de génome ont montré que les mollicutes du genre Mycoplasma ont une taille de ... (source : genoscope.cns)
  • Les mycoplasmes appartiennent à la classe des Mollicutes (de mollis cutis : peau molle). Les espèces pathogènes pour l'homme appartiennent aux genres... (source : books.google)

Le terme «mycoplasmes» est le terme courant pour désigner la classe des Mollicutes, étymologiquement «organismes à peau molle» (tandis qu'il devrait être réservé pour désigner les bactéries du genre Mycoplasma). Ils causent des pododermatites.

Classification

Ce qu'on nomme couramment mycoplasme regroupe des bactéries faisant partie de la division 3 des Tenericutes (tener cutis veut dire «peau tendre») du règne des Procaryota. La classe des Mollicutes comprend les ordres Acholeplasmatales, Anæroplasmatales, Entomoplasmatales, Mycoplasmatales.

La famille des Mycoplasmataceæ, qui possède un intérêt en médecine humaine et vétérinaire, comprend deux genres :

Ce sont de particulièrement petits procaryotes (0, 3 µm). Ils sont pourvus d'un particulièrement petit génome (compris entre 600 et 2200kpb selon les espèces) et d'un cœfficient de Chargaff (pourcentage G+C) faible, compris entre 23 % et 39 %.

Évolution

Les mycoplasmes sont-ils des descendants d'une bactérie primitive qui aurait existé avant le développement du peptidoglycane ou ne seraient-ils que des formes dégénérées d'eubactéries qui auraient perdu leur paroi ? L'hypothèse retenue aujourd'hui selon l'étude des séquences d'ARN ribosomique 16S est qu'au contraire les mycoplasmes sont des formes particulièrement évoluées, dérivées de bactéries à Gram positif à faible teneur en guanine + cytosine. Les mycoplasmes auraient évolué à partir de ces ancêtres (sans doute à partir de bactéries du genre Clostridium) par un processus comprenant des réductions successives de la taille du génome et une perte de la paroi. Clostridium innocuum et C. ramosum sont les espèces les plus proche phylogénétiquement.

Caractères bactériologiques

La classe des Mollicutes rassemble des organismes procaryotes dépourvus de paroi et incapables de synthétiser le peptidoglycane. Ce sont par conséquent des micro-organismes polymorphes (sphérique ou piriforme au filament helicoïdal, ou ramifié). Ce sont le plus souvent des bactéries immobiles (mais certaines espèces peuvent se déplacer par glissement), à coloration Gram négatif, anaérobie facultatif. Parce qu'ils n'ont pas de paroi, les β-lactamines sont inefficaces. L'absence de paroi leur confère une sensibilité osmotique.

La culture peut se faire sur milieu inerte mais certaines espèces poussent mieux sur cultures cellulaires. La majorité des mycoplasmes ont des exigences nutritives particulièrement strictes, ils se développent sur des milieux complexes, riches, additionnés d'une forte concentration de sérum. Ils exigent le plus fréquemment du stérol ou des acides gras pour la croissance. Sur milieux solides ils forment des colonies particulièrement typiques «en œuf sur le plat» avec une zone centrale opaque et une zone périphérique étendue. Les mycoplasma possèdent les enzymes nécessaires à la synthèse de leurs métabolites. Ils peuvent dégrader une grande variété de sucres et d'acides aminés. Leur métabolisme utilise des glucides ou de l'arginine pour le cas de Mycoplasma et de l'urée pour le cas d'Ureaplasma .

Habitats

Les mollicutes sont des espèces parasites, commensales ou saprophytes des plantes, des insectes, des tiques, des animaux et de l'homme. Elles provoquent des maladies appelées "mycoplasmose". L'habitat des Mycoplasma est représenté par la surface muqueuse du tractus respiratoire ou génital, les yeux, les glandes mammaires, les articulations des animaux ou de l'Homme.

Les mycoplasmes contaminent fréquemment les cultures cellulaires de laboratoire et sont complexes à détecter ainsi qu'à éliminer.

Mycoplasma mycoides est l'agent responsable de la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB).

Mycoplasma hominis est un parasite des voies génitales de l'homme et la femme (maladie transmise sexuellement).

Mycoplasma pneumoniæ provoque des infections respiratoires.

Mycoplasma agalactiæ est une des espèces responsables du syndrome de l'agalaxie contagieuse des petits Ruminants (chèvre, mouton).

Mycoplasma bovis est pathogène chez les bovins, responsable de bronchopneumonies, d'otites moyennes chez le veau et de mammites chez la vache.

Ureaplasma urealyticum est un parasite des voies génitales de l'homme et la femme.

Les espèces du genre Spiroplasma sont des parasites des végétaux (provoquent le jaunissement) et/ou pathogène de certains insectes.

Les espèces du genre Entomoplasma sont isolées de plantes et d'insectes.

Les espèces des genres Anæroplasma et Asteroplasma sont isolées du rumen des bovins et des moutons.

Les membres du genre Acholeplasma sont isolés de l'intestin d'insectes.

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