Neisseria gonorrhoeae

Le gonocoque est la bactérie responsable chez l'Homme de la gonococcie.



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  • Neisseria gonorrhœæ est un agent étiologique majeur... ment peut être à l'origine d'une conjonctivite chez le nou-.... La coloration de Gram, effectuée avant toute culture, est un examen rapide dont la sensibilité et la spécifi-... (source : unilabs)

Le gonocoque (Neisseria gonorrhœæ) est la bactérie responsable chez l'Homme de la gonococcie (ou gonorrhée).

Écologie, rôles pathogènes et épidémiologie.

Ce germe exclusivement humain est l'agent de la blennorragie, la plus fréquente des maladies vénériennes. (Faux :La Première infection vénériennes mondiale est l'infection à Chlamydia Trachomatis)

C'est la particulièrement grande fragilité de ce germe vis-à-vis de la dessiccation, de l'oxydation et des rayons lumineux qui explique la transmission exclusivement par contact direct des muqueuses chaudes et humides où il végète.

Chez l'homme, après une incubation de 3 à 5 jours, apparaît une uréthrite antérieure aiguë, purulente ("chaude-pisse"). En l'absence de traitement, l'uréthrite devient chronique et peut se compliquer de prostatite, d'épididymite.

Chez la femme, l'infection est bien plus discrète (75 % des cas passent inapercus)  : uréthrite, bartholinite, cervicite, quelquefois rectite, pouvant se compliquer en salpingite plus grave parce que menant à la stérilité. La salpingite est favorisée par la présence d'un stérilet (corps étranger !).

Dans les deux sexes, 1 % des cas à peu près peut se compliquer d'arthrites.

Chez le nouveau-né, contaminé lors de l'accouchement par les voies naturelles, peut survenir entre le 1er et le 5ème jour une atteinte oculaire bilatérale particulièrement grave : l'atteinte débute par une conjonctivite qui entraîne rapidement des ulcérations de la cornée pouvant mener à la cécité.

Contamination

Généralement par un rapport sexuel non protégé avec un sujet atteint, particulièrement rarement par contact avec du linge souillé. L'atteinte oculaire est fréquente par auto-contamination (via des mains souillées).

La femme contamine l'homme, dans la mesure où la gonorrhée est le plus fréquemment asymptomatique chez elle .

Propriétés bactériologiques.

Elles sont semblables à celles du méningocoque, sauf :

a. Absence d'acidification du maltose.

b. Antigènes différents (il n'existe pas de typage sérologique des gonocoques).

Méthodes de diagnostic.

A. Examen microscopique.

L'examen permet le plus souvent le diagnostic au stade aigu chez l'homme : l'examen de la "goutte matinale" prélevée avant miction révèle la présence des diplocoques en grain de café, intracellulaires. Il faut les rechercher longtemps : au milieu d'une majorité de polynucléaires vides, quelques uns uniquement contiennent des gonocoques, fréquemment en grand nombre. Les formes extracellulaires ne donnent pas de certitude, vu l'existence de neisserias non pathogènes. Quand le cas devient chronique, le gonocoque se raréfie et l'urèthre est envahi de germes divers : la culture devient indispensable. Chez la femme, la valeur de l'examen microscopique dépend de la méthode de prélèvement. Plusieurs lames doivent être préparées : à partir du méat uréthral, des sécrétions des glandes de Bartholin, de l'entrée du col de l'utérus. Malgré ces précautions, la culture est préférable.

B. Culture.

Vu la grande fragilité du germe, le prélèvement doit être ensemencé immédiatement sur les milieux corrects.

Identification bactériologique

La réalisation d'un antibiogramme est systématique, à la recherche d'une souche résistante aux pénicillines par production de bêta-lactamases (cette résistance est de plus en plus fréquente, surtout dans les pays développés).

Examen direct

Examen indirect

Culture

Autres techniques

Immunité

La blennorragie naturelle n'induisant guère d'immunité, il paraît peu probable qu'une vaccination préventive puisse être efficace.

La lutte contre le gonocoque est par conséquent principalement basée sur le dépistage et le traitement. Chaque fois qu'on diagnostique un nouveau cas, il est indispensable d'examiner l'ensemble des contacts sexuels qui ont eu lieu dans les dix jours qui ont précédé et de traiter les partenaires (si envisageable en même temps pour éviter les réinfections). Les patients doivent naturellement s'abstenir de relations sexuelles jusqu'à guérison contrôlée.

Traitement

La pénicilline (ou ses dérivés dont l'ampicilline) reste le médicament anti-goncoccique le plus employé dans la majorité des pays.

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