Clostridium tetani

Clostridium tetani est la bactérie saprophyte responsable du tétanos chez l'homme.



Catégories :

Bactériologie - Clostridium - Bactérie (nom scientifique) - Bactérie

Recherche sur Google Images :


Source image : microbiologybytes.wordpress.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Clostridium tetani est d'une importance médicale énorme car le bacille de ... Typiquement, les souches de Clostridium tetani produisent deux toxines... Le bacille du tétanos est présent dans les sols (et surtout dans les sols... (source : bacteriologie)
  • ... Clostridium tetani est phénotypiquement proche de Clostridium tetanomorphum... Le bacille du tétanos est présent dans les sols (et surtout dans les sols... Expérimentalement, selon la voie d'inoculation de la toxine, ... (source : bacterio.cict)
  • L'essentiel sur le bacille du tétanos et la maladie.... Clostridium tétani est une bactérie tellurique, de répartition géographique mondiale... le tube digestif et que la toxine administrée par voir orale ou rectale est inoffensive.... (source : knol.google)

Clostridium tetani (ou bacille de Nicolaïer) est la bactérie saprophyte responsable du tétanos chez l'homme.

Généralités

C'est un bacille anaérobie, à gram positif, appartenant au genre Clostridium qui regroupe de nombreuses espèces dont certaines pathogènes pour l'homme. Elle est capable de secréter une toxine neurotoxique.

On rencontre ce bacille sur la terre entière (il est dit ubiquitaire) qui existe sous deux formes :

Écologie

La forme sporulée de ce germe tellurique (en particulier sols calcaires et humides) peut se retrouver dans l'intestin des herbivores (en particulier le cheval) et quelquefois de l'homme (environ 5 %).

Pouvoir pathogène

Clostridium tetani est la bactérie à l'origine du tétanos.

Une multiplication, même minime et discrète, dans une plaie entraîne la production d'une toxine neurotrope ("tétanospasmine") qui, soit par voie nerveuse, soit par voie sanguine, va se fixer sur des gangliosides du dispositif nerveux central, provoquant le blocage des synapses inhibitrices, d'où contractures et paralysies spastiques par interférence avec le métabolisme de l'acétylcholine.

La période d'incubation moyenne est d'une semaine mais peut aller de 2 jours à 2 ou 3 semaines, selon la quantité de toxine produite plus ou moins rapidement. On cite quelquefois des incubations plus longues (plusieurs mois)  : il s'agit alors de spores restées dormantes, qui se réveillent lors d'un deuxième traumatisme. (Une injection sous-cutanée de spores à un animal ne provoque le plus souvent rien. Mais si, quelques semaines plus tard, on injecte au même lieu légèrement de sable stérile ou si on provoque une contusion sans ouverture cutanée, le tétanos apparaît. C'est par ce mécanisme qu'on explique les cas - heureusement rares - de "tétanos (soi-disant) spontané". Les chirurgiens esthéticiens connaissent ce danger de réveil de spores dormantes quand ils opèrent pour corriger d'anciennes cicatrices disgracieuses). Les cas à incubation courte sont le plus souvent les plus graves : "tétanos aigus". Mais il semble qu'une plus fidèle indication de gravité soit donnée par l'intervalle qui sépare la naissance des premières contractures (généralement à la machoire) des convulsions spastiques : si cet intervalle est inférieur à 48 h., le pronostic est mauvais. Au total, la mortalité reste elevée : entre 50 et 60 %, malgré les traitements intensifs (mort en asphyxie par spasmes du larynx et des muscles respiratoires). En théorie, toute plaie peut être tétanigène.

Les causes facilitantes sont celles qui assurent l'anaérobiose nécessaire : tissus mal irrigués dans des plaies irrégulières et déchiquetés, présence de corps étrangers (épines, échardes, etc... ) ou présence d'une flore pyogène associée qui consomme l'oxygène.

Actuellement, une bonne partie de tétanos survient après des plaies minimes chez un sujet qui n'est pas en ordre de vaccination et qui n'a pas consulté de médecin.

Voici comme cas spécifiques les tétanos compliquant des ulcères de jambes chroniques et mal soignés, le "tétanos néonatorum" provenant de la plaie ombilicale, toujours particulièrement grave, toujours habituel (jusqu'à 10 %) dans certains pays non développés et le risque spécifique chez les drogués pratiquant des injections sans précautions d'asepsie.

Signalons, qu'en 1973, l'OMS estimait entre 50.000 et 100.000 la mortalité annuelle mondiale par tétanos en particulier en pays tropicaux.

Propriétés bactériologiques

A. Morphologie.

B. Culture.

C. Toxine.

Protéine de poids moléculaire qui plus est ou moins 70.000, antigéniquement semblable quelle que soit la souche productrice. En se fixant au niveau des synapses centrales, elle y interfère avec le métabolisme de l'acétylcholine et provoque, d'une part, des contractures (muscles masseters, abdominaux, vertébraux), d'autre part, des crises de convulsions spastiques douloureuses, épuisantes et mortelles quand elles se situent aux muscles laryngés et respiratoires. Un milligramme de toxine pure contient 10 exposant 7 doses léthales pour la souris ; la dose mortelle pour l'homme serait de 0, 1 à 0, 2 mgr. L'ensemble des animaux sont sensibles à l'injection expérimentale de cette toxine mais le tétanos naturel est rare chez les animaux. La toxine est assez labile ; elle ne se résorbe pas per os.

Diagnostic

Le diagnostic est seulement clinique. (Il n'y a que peu de bacilles dans la plaie et ils sont complexes à isoler).

Il est envisageable de rechercher la présence d'anticorps (Ac) antitoxines pour vérifier la vaccination.

Vaccination

Elle est envisageable à partir de l'âge de 2 mois. La vaccination consiste en l'injection d'anatoxines.

Trois injections sont réalisées à un mois d'intervalle. Un rappel est effectué vers 15-18 mois, puis vers 5-6 ans. Par la suite le rappel est réalisé l'ensemble des 10 ans.

Les réactions de la vaccination antitétanique se limitent le plus souvent à une légère infiltration locale légèrement douloureuse ; les cas d'hypersensibilité à l'anatoxine sont exceptionnels.

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Bacille_de_Nicola%C3%AFer.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 20/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu